separatore sassolini colorati Figure di Santità

I luoghi della Fede, gli antichi percorsi di pellegrinaggio, alcune figure dei Santi e dei Misericordiosi che hanno vissuto e operato in Emilia Romagna nelle 15 Diocesi dell’Emilia Romagna. Un progetto di valorizzazione e promozione del turismo religioso sviluppato in sinergia con l'Ufficio per la Pastorale dello Sport, del Tempo libero e del Turismo della Conferenza Episcopale dell’Emilia-Romagna che ha portato alla individuazione di alcune figure di Misericordiosi che hanno vissuto ed operato in Emilia – Romagna.

Saint François d'Assise

François, naît en 1182 de Pietro di Bernardone et de la dame Giovanna Pica, dans une famille de la bourgeoisie émergente de la ville d’Assise qui, grâce au commerce des étoffes, vivait dans la richesse et le bien-être. Après l’école chez les chanoines de la cathédrale, à 14 ans François se dédie complètement au commerce. Il passe sa jeunesse fréquentant les bandes heureuses d’aristocratiques d’Assise et s’occupant de l’activité paternelle du commerce des étoffes. En 1202 débute une guerre entre Pérouse et Assise. Les Pérugins remportent la victoire et François, âgé de vingt ans, fait partie des habitants d’Assise capturés. Il restera prisonnier à Pérouse pour un an environ.

Lire la suite

D'un point de vue historique, les circonstances de la conversion de Saint François ne sont pas claires et les informations dont nous disposons nous viennent des hagiographies. D'après ces sources, sa volonté insatisfaite d’être adoubé chevalier et de partir en croisade a joué un rôle de premier plan dans ce choix. Toutefois, c'est surtout son sens de compassion croissant envers les plus démunis, les lépreux, les malades et les personnes vulnérables et marginalisées qui l'a poussé vers ce choix. C'est cette compassion qui deviendra ensuite une véritable « fièvre d'amour » envers son prochain. À l'age de 24 ans (1204), il commence son parcours de conversion : il laisse ses amis et sa jeunesse insouciante pour se dédier à une vie de prière plus intense. C'est à ce moment là qu'ont lieu la rencontre et le baiser au lépreux, la rencontre avec la Croix à Saint-Damien, le pèlerinage à Rome et sa première expérience de pauvreté. Il renonce ensuite aux biens de son père et il restaure les trois chapelles de Saint-Damien, de Saint-Pierre de l'Épine et de la Portioncule. En 1208 il développe sa vocation évangélique et apostolique. Dans la même année, il commence à réunir ses premiers compagnons, qui constituent l'embryon du Premier Ordre Franciscain. Quatre ans plus tard, François consacre Chiara à Dieu en lui coupant les cheveux et en lui donnant l'adoubement : c'est le début du Deuxième Ordre Franciscain.


La célébrité de François croit énormément, tout comme le nombre de frères franciscains. En 1217 François préside le premier chapitre général de l'Ordre, qui a lieu à Portioncule. Ces chapitres répondirent au besoin de mettre en place la vie communautaire, d'organiser l'activité de prière, de consolider l'unité aussi bien interne qu'externe et de décider les nouvelles missions. Ils avaient lieu tous les deux ans. Lors du premier chapitre, les frères décidèrent d'élargir l'Ordre en Italie, ainsi que d'envoyer des missions en Allemagne, en France et en Espagne. Pendant la cinquième croisade, Saint François se rend en Égypte aussi. En plus de sa vie active, François, qui était peut-être malade, sentait continuellement l'exigence de se retirer dans des endroits solitaires (comme l'Eremo delle Carceri sur le Mont Subasio, l’Île Majeure du Lac Trasimène ou l'Eremo delle Celle à Cortona) pour renforcer son esprit et prier. Ces lieux offraient au frère le silence et la paix dont il avait besoin pour pouvoir prier d'une manière plus intime. Entre 1224 et 1226, François, qui était désormais gravement malade des yeux, écrit le Cantique des Créatures. Le 3 octobre 1226, à l'age de 44 ans, François meurt à la Portioncule. En 1230 a lieu la translation solennelle du corps de Saint François de Saint-Georges à la nouvelle Basilique de Saint-François à Assise.

réduire

San Francesco di Assisi
Sant'Anotnioda Padova - dipinto del Guercino

SAINT ANTOINE DE PADOUE

Saint Antoine naît au Portugal, à Lisbonne, en 1195. Surtout à cause de la médiocrité morale, de la superficialité et de la corruption de la société, il se sent poussé à entrer dans le monastère augustinien de São Vicente pour vivre selon l’idéal évangélique sans compromis. À l’occasion de son transfert, toujours à l’intérieur de l’Ordre augustinien, à 17 ans Antoine affronte son premier grand voyage, 230 kilomètres environ de Lisbonne à Coimbra, qui était à l’époque la capitale du Portugal. Ici, il vit avec une grande communauté d’environ 70 membres pendent 8 ans (1212-1220). C’est une période très importante pour la formation humaine et intellectuelle du Saint, qui a la chance de pouvoir compter sur des maîtres de talent et sur une riche bibliothèque.

Lire la suite

Il devient prêtre à Santa Cruz en 1220. Ensuite, il demande et obtient la permission de quitter les chanoines réguliers de Saint-Augustin pour adopter l'idéal franciscain. C'est à cette occasion qu'il abandonne son prénom Fernando pour prendre celui d'Antonio, l'ermite égyptien titulaire de l'ermitage di Santo Antao dos Olivãis, chez qui les franciscains vivaient. En 1221 il déménage à Montepaolo avec frère Graziano da Bagnacavallo et d'autres confrères romagnoles. Ici, il passe des journées entières dans sa grotte (qui aujourd'hui est encore conservée avec dévotion) pour vivre seulement avec Dieu, dans un régime de pénitence et de prière intime, avec de longues lectures de la Bible et des réflexions. L'année suivante, Saint Antoine commence sa mission de prédication en Romagne. Il parlait avec les gens, il partageait leur existence modeste et tourmentée, il alternait l'engagement de la catéchisation et son œuvre de pacificateur. Il participait aux confessions, il confrontait les défenseurs d'hérésie personnellement ou en public. C'est justement à Rimini qu'en 1223 a lieu l'épisode où, selon la tradition, Saint Antoine l'a emporté sur l’entêtement d'un hérétique qui ne voulait pas croire à la présence réelle de Dieu lors de l'Eucharistie.


Entre 28 et 30 ans, Antoine est enseignant de théologie à Bologne, ce qui en fait le premier enseignant de théologie de l'ordre franciscain. François d'Assise ne voulait pas que ses frères se dédient à l'étude de la théologie, mais compte tenu de la foi solide et de l'intégrité morale de Saint Antoine, il décida de faire une exception pour lui permettre d'enseigner à ses frères. La nouvelle charge de « prédicateur général » lui est confiée, avec la faculté de se rendre librement où qu'il le considère opportun. Il est également choisi, avec six autres confrères, pour représenter l'Ordre auprès du pape Grégoire IX. Les Sermones de Saint Antoine sont à considérer l’œuvre à caractère religieux la plus remarquable écrite à Padoue en époque médiévale (1229-1231).

 

Pendant la dernière période de sa vie, lorsqu'il était déjà en mauvaise conditions de santé, Antoine se retire dans l'ermitage de Camposampiero pour se dédier au recueillement spirituel. Il meurt en 1231, à l'age de 36 ans, et il est enterré à Padoue, dans la chapelle de Sainte-Marie Mater Domini, qui avait été le refuge spirituel du Saint pendant ses périodes d'activité apostolique intense. Un an après sa mort, la célébrité due aux nombreux prodiges qu'il a accomplis en vie convainc Grégoire IX à brûler les étapes du processus canonique et à le proclamer Saint le 30 mai 1232, 11 mois seulement après sa mort. L’Église a rendu justice à sa doctrine par sa proclamation à « docteur de l'église universelle » en 1946, avec le titre de Doctor evangelicus.

réduire

ABBÉ ORESTE BENZI

L’abbé Oreste Benzi né le 7 septembre 1925 à San Clemente (Rimini), est le septième de neuf enfants d’une famille modeste. Déjà dès l’âge de 7 ans il exprime son désir de se consacrer au sacerdoce, à 12 ans il entre au séminaire et en 1949 il est nommé prêtre. Sa première charge est comme chapelain à l’église de San Giuseppe au port de Rimini. Après 1950, pour plusieurs années, il est enseignant et père spirituel au séminaire de Rimini, qui aujourd’hui lui est dédié. Successivement, il enseigne la religion en différentes écoles de Rimini, en devenant un point de référence pour beaucoup de lycéens.

Lire la suite

En 1969 il quitte toutes ses fonctions pour se consacrer uniquement à son nouveau rôle de prêtre, qu'il gardera jusqu'en 2000, dans le quartier « Grotta Rossa » de la banlieue de Rimini. C'est ici qu'il commence une expérience pastorale innovante avec un groupe de jeunes prêtres: toute décision est prise avec les paroissiens, dans le but de travailler avec les fidèles et non pas pour les fidèles. Il demande responsabilité et conscience de leur identité de roi, de prêtre et de prophète, ainsi que de leur mission dans l'histoire. Dès que l'ordination lui est conférée, l'abbé Oreste commence à accomplir sa fonction de prêtre aux cotés des jeunes et des préadolescents, car il comprend l'importance d’être proche de la jeunesse. Poussé par un esprit novateur, il lance une proposition révolutionnaire pour son temps: amener en vacance les jeunes handicapés, qui étaient alors “enfermés” chez leurs familles ou dans les instituts.

 

En 1971 l'abbé Oreste fonde l'Association pour la formation religieuse des adolescents « Papa Giovanni XXIII », qui est aujourd'hui l'association « Comunità Papa Giovanni XXIII », dont il a été responsable général jusqu'au 2 novembre 2007, quand il est paru devant Dieu. L'histoire de la Comunità Papa Giovanni XXIII est inévitablement liée à son histoire personnelle. En 1973 il ouvre la première « maison d'accueil communautaire » à Coriano, pour « donner une famille à ceux qui n'en ont pas une » et pour « ré-générer » dans l'amour les enfants, les handicapés, les personnes seules et abandonnées, les personnes âgées et quiconque nécessite d’être accueilli et aidé tous les jours. Sa passion pour les plus démunis s'étend aux toxicomanes, aux mineurs sans famille, aux communautés nomades, aux personnes sans domicile fixe, aux détenus, aux victimes des sectes, aux femmes de rue, aux personnes âgées, et ce, même lors de ses missions. Facilement reconnaissable de par son aspect, caractérisé par sa robe usée et un chapelet à la main, il a changé le destin de beaucoup de personnes. Tous ceux qui l'ont connu se souviennent bien de sa capacité de regarder au cœur des personnes, aux dons et à l'unicité de chacun. En 2004, la Comunità Papa Giovanni XXIII a été reconnue en tant qu'association internationale de fidèles de droit canonique par le Saint-Siège. Aujourd'hui, cette association réunit chaque jour plus de 41.000 personnes au monde entier, grâce à plus de 500 projets de partage entre maisons d'accueil, maisons de fraternité, repas pour les démunis, centres d'accueil, communautés thérapeutiques, refuges « Capanne di Betlemmes » pour les sans-abri, familles ouvertes et maisons de prière. Depuis 2006 APG23 siège aux Nations unies avec le statut consultatif spécial auprès de l'ECOSOC (Conseil économique et social des Nations unies). L'association est ainsi le porte-parole des plus démunis là où les grands leaders internationaux prennent les décisions relatives à l'avenir de l'humanité. Grâce à la force de ses membres, des bénévoles et des sympathisants, la Comunità Papa Giovanni XXIII fait avancer le grand projet de solidarité de l'abbé Oreste: être une famille pour ceux qui n'en ont pas une.

réduire

Don Oreste Benzi
Daniele Badiali

Daniele Badiali

Daniele Badiali naît le 3 mars d’une famille simple dans la campagne de Faenza (Ra). Dans sa jeunesse il connait l’expérience de l’Opération Mato Grosso mais, étant une personne généreuse qui ne se contente pas d’aimer à distance ou par procuration, à l’âge de vingt-deux ans à peine il part pour faire une expérience de deux ans à Chacas, au Pérou. Ici se trouve aussi père Ugo de Censi et, avec les autres, il apprend la voie de l’humilité, il vérifie sa vocation et corrige et adoucit son caractère. Après une période à Bologne, il retourne au Pérou en 1991, deux mois après son ordination, en tant que prêtre «fidei donum », en assumant la responsabilité de la paroisse de San Luis, sur les Andes. Sa maison devient immédiatement un point de référence pour beaucoup de pauvres en cherche de vivres, de médicaments, et d’autres choses encore. Ses journées sont vécues en tourbillonnant entre les fêtes dans les villages, les voyages avec les jeunes, les confessions, la préparation des premières communions, les patronages à suivre, les cours au séminaire, sans compter les mariages, les baptêmes et les funérailles.
À ses amis en Italie il écrit qu'il ne sait pas « comment transmettre la souffrance qu'il ressent lorsqu'il voit tant de moutons sans leur berger! C'est comme exprimer la souffrance que je ressens lorsque je m'aperçois que Dieu joue un rôle de moins en moins important dans la vie des personnes que l'on cherche à éduquer à la religion! ». Alors qu'il se sent « un prêtre qui fait ses premiers pas sur le chemin de l'amour », il sent également toute la fatigue que comporte le fait de croire, surtout si comparé à la foi authentique et simple de ses paroissiens. C'est ainsi que, alors que les autres sont fascinés par sa « gaieté contagieuse » et l'admirent surtout pour « sa grande foi », lui, il admet qu'il se sent « un pécheur, un sceptique en marche vers l'Évangile ». « La découverte de mon scepticisme me fait garder les pieds sur terre, c'est une source de souffrance, mais elle ne m’empêche pas de garder mon désir et mon espoir en Dieu et en sa bienveillance ». Ainsi, entre ses projets pastoraux, malgré ses sentiments liés au drame du vide et à l'absence de Dieu et malgré sa « déception de voir que ce Dieu crucifié n'est pas ce que les gens s'attendent », il cherche « à apprendre à vivre ce que Jésus nous a dit... apprendre à donner sa vie... ». Voilà pourquoi le 16 mars 1997 au soir, alors qu'il rentre avec ses collaborateurs de l'un de ses projets pastoraux habituels et sa voiture est arrêtée par un groupe de bandits armés qui veulent un otage italien pour demander un rançon important à père Ugo, Daniele n'hésite pas: “Tu restes, c'est moi qui va”, il dit à une jeune bénévole qui avançait déjà vers le groupe armé. Il sera retrouvé deux jours après, dans un escarpement, les mains liées, tué par une balle dans la nuque. Ses chrétiens comprennent bien que Daniele a parfaitement réussi a « donner sa vie » pour ses frères. Comme Jésus. Et comme il est impossible d'improviser un tel amour, ils comprennent également qu'il était sérieux quand il enseignait à « affronter la mort, car c'est la seule façon de comprendre quel direction imprimer à sa propre vie ».

San Domenico

Nato nel 1170 da una famiglia benestante spagnola, Domenico sin da bambino mostrò una forte propensione alla compassione e all’empatia con il dolore degli altri. Educato dallo zio arciprete, ancora adolescente fu spedito dalla famiglia a Palencia dove iniziò per lui un impegnativo decennio di studio.

Terminati gli studi in arti liberali e teologia, a 24 anni decise di seguire la propria vocazione entrando nei canonici regolari della Cattedrale di Osma dove venne consacrato sacerdote divenendo ben presto sottopriore sotto l’episcopato del Vescovo Diego d’Acebo. Fu proprio con quest’ultimo che intraprese uno dei viaggi più significativi della sua vita. Nel 1203, infatti, seguì il vescovo in una delicata missione diplomatica nell’Europa Continentale che permise a Domenico di venire a contatto con due dei più inquietanti pericoli che all’epoca minacciavano la cristianità cattolica: l’eresia catara e il paganesimo ancora presente in ampie zone del nord Europa.

Lire la suite

Convintosi della necessità di doversi adoperare con maggior zelo per l’affermazione dell’ortodossia cattolica ricevette da Papa Innocenzo III il mandato di trasferirsi nella Francia meridionale dove i catari erano più attivi per organizzare un’importante campagna di evangelizzazione.

San Domenico rimase in Linguadoca come missionario per ben dieci anni e la sua attività fu essenzialmente volta – come legato papale - a convertire gli eretici con semplici riconciliazioni, improntando la sua azione verso un apostolato fondato su dibattiti pubblici, predicazione, opera di persuasione, preghiera e mai violenza. Di questi anni famoso è l’episodio dell’apparizione in sogno della Vergine che mostrò a Domenico un rosario come unico strumento non violento di conversione.
Domenico inoltre capì che per vincere sulle eresie catare era necessaria anche un’opera di testimonianza personale e si persuase dell’importanza che prima di tutto dovessero essere monaci e clero a dare l'esempio di una vita fatta di umiltà e povertà, proprio come il Vangelo pretendeva. Anche per questo, pian piano maturò l'idea di dare vita a un ordine religioso capace di mantenere uno stile di vita tanto rigoroso e perfetto da poter convincere anche un cataro della bontà del cattolicesimo. L’approvazione papale alla regola che istituiva i Frati Predicatori giunse finalmente nel 1216 ad opera di Papa Onorio III. Ottenuto tale riconoscimento l’ordine (basato su studio, povertà, predicazione e vita comune) potè organizzarsi velocemente sviluppandosi fortemente in tutta la Spagna e soprattutto in direzione delle principali città, sedi di prestigiose Università, come Bologna.

Ed è proprio a Bologna che Domenico si spostò, fondando la comunità domenicana bolognese e il convento in cui ospitò e diresse personalmente i primi due capitoli dell’ordine. Ispirò e sostenne la diffusione dell’ordine dei frati predicatori fino al giorno della sua morte avvenuta nel 1221. Le sue spoglie sono conservate tutt’oggi presso la Basilica del Convento Domenicano di Bologna, ed anche per questo Domenico rappresenta una figura di santità molto sentita in tutta l’Emilia-Romagna.

réduire

San Domenico, Beato Angelico
Don Adriano Fronari

ABBÉ ADRIANO FORNARI

L’abbé Adriano Fornari naît le 31 aout 1942 à Villabianca, un petit village niché sur les premières collines de Modène, près de Sassuolo. La famille Fornari est une famille simple, très unie et religieuse, qui n’était pas aisée financièrement et qui pour cela était modelée sur les valeurs authentiques et importants de la vie. C’est dans ce climat familial de nobles principes qu’Antoine sent la vocation sacerdotale. En 1953 il commence son parcours de formation au sacerdoce qui le conduira d’abord au séminaire de Fiumalbo et après au séminaire Métropolitain de Modène.

Lire la suite

En 1966, dans l'église de Saint-Georges de Sassuolo, l'abbé Adriano reçoit l'Ordre Sacré par Mgr. Giuseppe Amici: à partir de ce moment, l'histoire de sa vie se confond avec celle de l'Institut « Tommaso Pellegrini » et du groupe des Sourds de Modène. Ici, il occupe plusieurs fonctions: il est conseiller entendant dans la section provinciale de Modène de l'Agence nationale des sourds (ENS), ainsi que conseiller national de l' Association italienne des éducateurs de sourds (AIES). Il est également représentant du ministère de l’Éducation nationale lors des examens d'aptitude pour les enseignants souhaitant être admis aux cours de spécialisation à l'enseignement aux élèves sourds. En 1967, il obtient le Diplôme de spécialisation dans l'enseignement aux sourds et au cours de l'année universitaire 1969-70 il obtient son Diplôme en pédagogie. Ainsi, de manière différente et sous plusieurs points de vue, l'abbé Adriano a accompagné la vie de chaque sourd.


Parmi les nombreuses charges que l'abbé Adriano reçoit de ses différents archevêques, on aperçoit un engagement d'ampleur: vice-directeur et directeur de l'Institut pour Sourds « Tommaso Pellegrini », président de la Caritas Diocesana, prêtre de la paroisse de Saliceta San Giuliano, directeur de la Caritas Diocesana (reconfirmé plusieurs fois), membre de l'organisme diocésain du Collegio dei Consultori, Vicaire Épiscopal, administrateur de la paroisse de Saint-Pancrace, prêtre de la paroisse de Fiorano. Jusqu'à sa mort, il continuera a collaborer avec l'Abbé Giuseppe Albicini, son successeur et ami, pour les confessions et les Saintes Messes

réduire

San Martino

San Martino o Martino di Tours fu un Cavaliere dell’impero romano, un Vescovo e un monaco cristiano del IV secolo. Originario della Pannonia (odierna Ungheria), sin da piccolino si trasferì con la famiglia a Pavia. Figlio di un veterano dell’esercito romano, venne educato e formato per diventare un giorno anche lui soldato dell’impero, destino già apparentemente inscritto nel nome che il padre volle dargli: Martino, appunto, in onore di Marte, dio della guerra.


Cresciuto e diventato adulto entrò a far parte della guardia imperiale di stanza in Gallia, regione in cui rimase ed operò per quasi tutto il resto della sua vita.

Lire la suite

Ed è in questo lungo periodo di servizio militare che maturò in lui la conversione al Cristianesimo. Decisivo, almeno nell’agiografia, fu il celebre incontro con il povero mendicante seminudo in cui Martino si imbatté durante una ronda a cavallo nel rigidissimo inverno del 335. Mosso a profonda compassione, infatti, Martino si levò di dosso il suo mantello facendone due parti per condividerlo col povero incontrato lungo il cammino. Finita la ronda e rientrato in accampamento, la notte stessa fece un sogno: sognò Gesù che, indossando la metà del suo mantello militare, lo ringraziava per averlo vestito. Il sogno colpì a tal punto il Santo che Martino decise di battezzarsi pur rimanendo - ancora per un ventennio – a prestare servizio come cavaliere nella guardia imperiale.


Solo giunto alla soglia dei quarant’anni si decise a lasciare l’esercito abbracciando la vita monacale e fondando a Poitiers uno dei primi monasteri dell’occidente. Per la sua fama di uomo giusto e misericordioso (oltre che per il suo impegno nella lotta contro l’arianesimo), nel 371 la città di Tours lo volle come Vescovo. Questo nuovo incarico cittadino non distrasse mai Martino dalla sua missione di pastore dei contadi e delle campagne e dal fondare sempre più ampie comunità monastiche dedite alla condivisione, alla preghiera e all’evangelizzazione.

Nel Novembre del 397 morì già in odor di santità e il suo nome e la sua popolarità crebbe velocemente divenendo uno dei Santi più importanti e seguiti d’Europa. In Italia il culto di San Martino è legato soprattutto al fenomeno meteorologico dell’Estate di San Martino, un momento dell’autunno che attorno alla data commemorativa dell’11 novembre solitamente concede temperature insolitamente più miti. Nella vulgata questo aumento della temperatura vuole ricordare appunto il celebre gesto del Santo che, col taglio e la condivisione del mantello, scaldò il povero mendicante nel gelido inverno.

Avendo fama di Santo dalle umili origini, e di cavaliere romano caritatevole e buono, San Martino anche in Emilia-Romagna è spesso venerato soprattutto nelle aree di campagna e di montagna ed è patrono di diversi paesi e piccole località rurali.

réduire

San Martino, El Greco
San Vicinio

San Vicinio

Tradizione vuole che Vicinio, originario della Liguria, poco prima delle grandi persecuzioni avviate da Diocleziano e Massimino nel IV secolo trovasse rifugio proprio nella vicina Romagna. Nello specifico si fermò lungo la valle del Savio che ricca di strategiche vie di valico divenne così di fatto anche un’importante direttrice di diffusione del cristianesimo.

Sempre secondo la leggenda Vicinio si stabilì su un monte nei pressi di Sarsina (oggi infatti detto Monte San Vicinio), dove rimase in romitaggio facendo vita isolata e ascetica, dedita alla preghiera e alla meditazione. La fama di uomo pio e soprattutto la nomea di taumaturgo (Vicinio ebbe – secondo le cronache – uno speciale carisma che lo rendeva capace di scacciare con esorcismi e benedizioni il maligno dalle persone possedute) presto si diffuse per tutta la valle.

Lire la suite

E così quando l’accresciuta comunità cristiana di Sarsina arrivò a dover scegliersi il proprio vescovo, la scelta cadde a furor di popolo proprio su Vicinio che ne divenne il primo Episcopo. Tale scelta fu possibile anche grazie a uno strano prodigio che si manifestò in quei giorni sul cielo proprio sopra al monte dove il Santo viveva.

L’episcopato di Vicinio fu molto intenso e attivo nell’opera di evangelizzazione di tutto il territorio della diocesi e, anche prima della morte che lo colse il 28 Agosto del 330, l'intercessione del Santo era spesso invocata per guarire infermità del corpo come dello spirito. In tanti infatti accorrevano a Sarsina per conoscere il Vescovo guaritore e per ricevere la sua benedizione capace di scacciare – secondo la leggenda – i malanni dell’anima e più in generale i problemi spirituali ed esistenziali.

Uno degli aspetti più caratteristici del Santo è quello derivante dall’abitudine di indossare un collare metallico a cui era solito fare pendere una pesante pietra legata ad una catena di ferro. Questo insolito abito, oltre che una forma di penitenza, si spiega con la volontà del Santo a restare vigile per essere sempre pronto nella quotidiana lotta contro il maligno.

La pratica dell’imposizione del collare è ancora assai viva tanto che il collare, oggi conservato nella Cattedrale di Sarsina, viene abitualmente usato per benedizioni e anche esorcismi.

Legato al Santo e alla sua opera di evangelizzazione è anche la recente istituzione del cammino di San Vicinio, un suggestivo percorso che attraversa da est a ovest la penisola tra sterrati, pievi, boschi ed antiche vie di pellegrinaggio.

réduire

San Michele

Con Gabriele e Raffaele, San Michele competa la schiera degli Arcangeli che, secondo l’Antico Testamento, sono al servizio della gloria di Dio. In particolare San Michele è devotamente venerato come Arcangelo sia nell’ebraismo che nel cristianesimo che nell’islam.

Il suo nome può essere tradotto con l’espressione “Chi è simile a Dio?” ed è comunemente rappresentato come l’Arcangelo con la spada in mano. Secondo il mito infatti, Michele e Lucifero formavano la coppia di Angeli alla guida della schiera dell’esercito celeste. Ma quando Lucifero si ribellò, Michele non lo seguì nella sfida prendendo invece le difese di Dio. Lucifero e le sue orde di angeli corrotti precipitarono nell’inferno, mentre Michele restò saldamente al fianco del Creatore rappresentando con la sua spada sguainata il costante trionfo del bene sul male.

Lire la suite

Il culto dell’Arcangelo si diffuse enormemente in Italia e in Europa soprattutto dopo l’apparizione di San Michele in Gargano e il Santo viene comunemente invocato in molte liturgie come protezione dal demonio. Santo particolarmente caro ai longobardi, in suo onore vennero erette numerose chiese, abbazie e luoghi di culto. Le più prestigiose e suggestive sono senza dubbio la Sagra di San Michele vicino Torino e ovviamente il celebre isolotto di Mont Saint-Michel in Normandia.

In Emilia-Romagna la devozione verso l’Arcangelo che schiaccia sotto il piede il drago o il demonio (posa in cui spesso viene raffigurato il Santo) è particolarmente sentita anche grazie all’opera di San Colombano che dell’Arcangelo era particolarmente devoto. Il Santo fondò nella sua vita diverse chiese dedicate a San Michele e in particolare, dal 615, elesse a proprio personale luogo di romitaggio, la cosiddetta spelonca di San Michele nei pressi di Bobbio. In questo luogo raggiungibile percorrendo l’antica via degli Abati, il Santo usava ritirarsi per lunghi periodi di preghiera e quaresima. Ed è sempre in questo luogo che, secondo la leggenda, il Santo si raccolse in preghiera prima di morire, per quanto le sue spoglie saranno poi miracolosamente ritrovate adagiate nella sua cella del monastero di Bobbio.

Legata alla figura di San Michele è anche una delle principali arterie di pellegrinaggio dell’antichità medievale conosciuta come la via Francigena. Questa antica via nel suo percorso interseca diversi luoghi dedicati o comunque vicini alla figura dell’Arcangelo: non ultimo quello testimoniato da ciò che resta della comunità colombana e del monastero di Bobbio lungo la splendida via degli Abati (conosciuta infatti anche come Francigena di Montagna).

réduire

L'Arcangelo Michele calpesta Satana, Guido Reni
San Benedetto, Andrea mantegna

San Benedetto

San Benedetto è una delle figure di santità più conosciute e riconosciute di tutta la cristianità. Vissuto in uno dei periodi più bui per la storia della penisola italica e per le istituzioni latine alle prese con le conquiste e le devastazioni dei Goti, Benedetto rappresenterà col suo esempio e la sua fede un faro di civiltà fondativo della futura cultura europea.

Quello che sappiamo della vita del Santo lo dobbiamo in gran parte alla biografia lasciataci da San Gregorio Magno che dedica a Benedetto il secondo libro della sua opera “I Dialoghi”.

Nato a Norcia nel 480 appena dopo la caduta dell’Impero Romano d’Occidente, figlio di console romano e fratello di Santa Scolastica, fu inviato ben presto a Roma per intraprendere gli studi e perfezionare la sua formazione. A Roma, Benedetto potè vivere e vedere da testimone diretto l’imbarbarimento dei costumi e la dissolutezza della morale in cui era precipitata l’Urbe eterna.

Lire la suite

Profondamente turbato da ciò, decise molto presto di abbandonare gli studi e, spogliandosi di tutti gli averi, di ritirarsi a vita contemplativa e monastica nella valle del fiume Aniene prendendo dimora in una spelonca nei pressi di Subiaco. Qui, grazie anche alla fama di persona mite e santa, la sua popolarità crebbe e ben presto a Benedetto si raccolse una piccola schiera di compagni volenterosi di abbracciare una vita fatta di preghiera, lavoro e condivisione. Dopo varie vicissitudini attorno al 530 Benedetto approdò a Montecassino dove vi fondò l’omonimo e famosissimo monastero. Qui nel 540 consapevole del crescente successo del nascente ordine e dell’importanza di regolare e organizzare un movimento capace di difendere la civiltà e il sapere dall’oblìo e dalla barbarie, compose la Regola che avrebbe di lì in poi ritmato nei mini particolari la giornata di tutti i monaci dell’ordine per i secoli a venire.


Una delle caratteristiche più importanti della Regola fu quella di alleggerire certe severità delle regole monastiche precedenti dando spazio e valore al rispetto per la personalità umana e soprattutto per le capacità individuali. Conosciuta per il motto “Ora et Labora”, la Regola si fonda sul principio di stabilitas loci (l’obbligo di soggiornare tutta la vita nel medesimo monastero), la buona condotta morale, la compassione e pietà reciproca e infine l’obbedienza all’abate. I monasteri benedettini, infatti, sono entità autonome e soggette alla sola autorità dell’abate che governa sulla vita della comunità da “padre amoroso” (da abbà infatti la parola “abate”) scandendo il tempo tra lavoro (ognuno secondo le proprie inclinazioni e capacità) e preghiera.

Anche in Emilia-Romagna nei secoli a venire sorgeranno un numero significativo di importanti monasteri benedettini. La figura del Santo e della sua Regola rappresentano, senza dubbio, una delle principali direttrici lungo cui percorrere un suggestivo viaggio alla scoperta del forte senso di spiritualità e delle molteplici tradizioni di fede popolare che caratterizzano questa regione.

réduire

San Giacomo il Maggiore

Originario secondo i vangeli di Betsaida, località sul lago di Tiberiade, Giacomo – figlio di Zebedeo - è fratello di Giovanni. Viene indicato come “il Maggiore” per distinguerlo dall’apostolo omonimo ossia Giacomo di Alfeo. Forse per il temperamento impulsivo e zelante viene anche chiamato da Gesù, assieme al fratello Giovanni, Boanerghes cioè “figli del tuono”.

È uno dei Dodici e i vangeli ce lo presentano anche come membro della cerchia più ristretta del Messia, quella a cui probabilmente Gesù si affidava di più. È infatti presente assieme a Pietro e Giovanni al momento della trasfigurazione oltre che ad uno dei miracoli più toccanti di Gesù durante l’episodio della resurrezione della figlia di Giairo e nella sofferta notte del Getsemani.

Lire la suite

Sappiamo che anche la madre – Salome – faceva parte del gruppo di donne benestanti che seguì Gesù e gli apostoli negli anni dell’apostolato, probabilmente sostenendo anche materialmente le necessità del gruppo. La stessa Salome è protagonista del famoso episodio in cui arriverà a chiedere per i suoi due figli – pronti a bere, a loro dire, il calice che Gesù berrà - i posti migliori nel regno che il Messia si sarebbe apprestato ad edificare di lì a poco. La richiesta, come noto, venne con veemenza rispedita al mittente, ma il calice amaro della persecuzione in effetti passò anche per la gola di Giacomo che attorno agli anni ‘40 venne decapitato da Erode Agrippa divenendo il primo Apostolo martire.

Oltre alla tradizione che lo vuole, dopo la morte di Gesù e prima del martirio, in viaggio verso la Spagna per l’evangelizzazione di quella terra, nella Legenda Aurea Jacopo da Varazze narra che, successivamente alla sua morte, i suoi discepoli ne abbiamo trafugato il corpo traslandolo fino alle coste della Galizia. Il sepolcro con le sue spoglie sarebbe rimasto nascosto fino a quando nel 830 fu rinvenuto in seguito alla visione di un fenomeno prodigioso. Nel luogo del rinvenimento (poi soprannominato campus stellae cioè “campo della stella” dalla visione apparsa in cielo) venne poi eretta quella che oggi è conosciuta come Santiago di Campostela, città capoluogo della Galizia, con la sua celeberrima cattedrale dedicata a San Giacomo il Maggiore e punto culminante di uno dei cammini di pellegrinaggio più significativi della storia della cristianità.

Per questa tradizione che lega San Giacomo alla penisola iberica in un momento cruciale per la storia europea - e cioè negli anni della conquista Araba -, il Santo fu anche associato a simbolo della resistenza cristiana fino a diventare icona del combattente invincibile nella lotto contro gli “infedeli” e l’Islam.
Anche per questa fama di zelante patrono difensore della cristianità, il pellegrinaggio al santuario che ne deteneva le spoglie crebbe di importanza e di notorietà, divenendo nel medioevo la metà più importante dopo Roma e la Terra Santa.

réduire

San Giacomo il Maggiore, Jusepe de Ribera